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Deuxième article sur LexWeb en relation avec Wikipédia et la législation française. Cependant nombreux sont ceux qui pensent que Wikipédia est une zone de non-droit. Ont-ils vraiment tort ? Actes de vandalisme sur les pages, modifications malveillantes des articles… mais pas de sanctions. LexWeb vous en dit plus dans cet article consacré aux tentatives visant à nuire à la plus célèbre des encyclopédies.
700 millions de modifications ont été effectuées sur Wikipédia depuis sa création en 2001. Mais quelles sont les atteintes pouvant nuire à Wikipédia ? Le remplacement de pages Wikipédia par des dessins de personnages de Bob l’éponge, l’ajout de mentions erronées, les erreurs grammaticales, les annonces de décès de personnes bien vivantes, l’introduction de précisions nuisibles, l’auto promotion d’individus ou d’entreprises ne répondant pas aux critères de notoriété incontestable imposés par la charte de l’encyclopédie (ainsi seuls les acteurs, les musiciens, les hommes politiques, ou encore les entreprises ou services renommés, sont susceptibles de répondre aux critères d’admissibilité des articles). La liste n’est pas exhaustive mais il s’agit des problèmes les plus récurrents.
On serait amenés à penser que la loi du 5 janvier 1988 dite “loi Gofrain” qui sanctionne les atteintes aux systèmes de traitement automatisé de données serait l’arme ultime pour dissuader les vandales qui sévissent sur l’encyclopédie en ligne, mais en réalité il n’en est rien. En effet Wikipédia est protégé par ses propres utilisateurs qui veillent au grain contre la plume des utilisateurs malveillants. Parmi ses gardiens les plus célèbres, on compte “Seaphoto”, qui est le pseudonyme d’un utilisateur qui a réalisé plus de 55 000 modifications, ou bien encore Bryan Henderson alias Giraffedata, qui a corrigé 47 000 fois une expression incorrecte en anglais, « comprised of », utilisée à la place de « composed of ». Par ailleurs Wikipédia fait également appel à des robots capables d’effectuer 9000 modifications par minute 24h sur 24h. Ces robots sont si performants qu’ils sont capables d’imiter le cerveau humain. Programmés par l’homme, à l’image de “Cluebot” mis au point par un jeune lycéen du nom de Jacobi Carter, les robots sont capables de détecter les fautes d’orthographe, de résoudre les conflits entre des homonymes ou bien d’agir sur les actes de vandalisme effectués sur les pages.
Wikipédia est l’une des figures les plus caractéristiques d’Internet mais il est également le summum du partage. Le site est capable de s’autoréguler grâce à la surveillance de sa communauté particulièrement efficace quant à la lutte contre les mauvais plaisantins polluant l’encyclopédie, et il est donc inutile d’y mêler la justice pour au final si peu de mal.
LW
Depuis des années, le débat sur la fiabilité des informations de Wikipédia n’est pas neuf. Mais il ne faut pas oublier qu’il existe un Wikidata qui assure ce dernier. Et on peut toujours faire confiance à Wikipédia.
C’est un fait, la majorité des actes de vandalisme sont commis à la noirceur. Alors je trouve qu’il faut se focaliser un peu sur les moyens de dissuasion, comme ça, il serait facile d’évaluer la capacité de l’adversaire.