Il n’y a pas que Facebook dans la vie. En effet, si ce réseau social est le plus populaire, il n’est pas pour autant adapté à tout le monde. Ce n’est notamment pas le meilleur choix pour les enfants, qui sont pourtant de plus en plus nombreux à mentir sur leur âge pour s’inscrire sur le réseautage de Mark Zuckerberg (l’inscription sur Facebook étant proscrite aux moins de 13 ans). Pour combler nos chères têtes blondes, de nouveaux réseaux sociaux ont vu le jour. Petit tour d’horizon de ces mini-réseaux.
Ils sont baptisés Splash, Xooloo Habouki ou bien encore Maxi 18 et ont en commun d’être des réseaux sociaux pour les enfants. Pour éviter l’inscription d’adultes, plusieurs mesures de filtrage sont instaurées afin que seuls les enfants et adolescents puissent y créer un profil. Ainsi Maxi 18 propose un test nommé « le mur du son », qui comme son nom l’indique émet des ultrasons que seuls les plus jeunes peuvent entendre, et autorisant leur inscription.
Mais ces mini réseaux sociaux sont-il à l’abri de toutes dérives ? Les enfants sont parfois cruels, et certains ne se rendent pas compte de la portée de leurs messages : moqueries, injures, images violentes ou pornographiques, diffusées par sms ou par mail, constituent un harcèlement numérique qui peut pousser à la dépression, au décrochage scolaire et parfois même pire, au suicide. Briser la loi du silence est la seule solution possible ; croire que l’échange de messages désagréables sur la toile par nos chérubins n’est qu’un simple jeu d’enfants serait une grave erreur. Les adultes aussi doivent être responsabilisés.
C’est ainsi que certaines applications sur smartphone, telles que “Stop Bashing”, permettent aux enfants d’envoyer à leurs parents les messages qu’ils ont reçus et d’obtenir leur avis exprimé par un code de couleur : une icône de couleur verte (« ça passe »), orange (« attention »), ou rouge (« stop »). Dans le même ordre d’idée, une jeune Américaine, Trisha Prabhu, est à l’origine de l’application “Rethink” (comprenez en français : « pensez-y à deux fois »). Cet outil permet aux adolescents de relire un message désagréable avant de l’envoyer tout en présentant les conséquences néfastes que ce dernier pourrait avoir sur son destinataire. L’application paraît efficace puisque 93% des utilisateurs auraient renoncé à publier leurs messages négatifs. Par ailleurs la police canadienne a eu l’idée de filtrer les messages des pervers qui sévissent sur la toile avec l’application mobile “send this instead”, signifiant dans la langue de Molière “envoyer ça à la place”. Elle permet de filtrer les messages à caractère sexuel en proposant une série de réponses-types à leurs demandes déplacées, comme par exemple : “Je ne peux pas t’envoyer de photos de nu, mais je transfère ton message à mon père, tu peux lui en demander si tu veux”. Plutôt cocasse et surtout utile, car l’application prévient également la police !
Alors chers parents, êtes-vous convaincus par les réseaux sociaux pour les plus jeunes ou encore sceptiques ?
Vous pouvez retrouver les liens de ces mini réseaux sociaux ici:
Habouki/ http://www.habouki.com/
Splash / http://splash.leminireseau.fr/
Xooloo/ http://www.xooloo.org/enfants/xooloo-connect
Maxi 18/ http://www.maxi18.com/
LexWeb s’associe à la lutte contre le harcèlement et à la protection des enfants. Vous pouvez également contacter L’association e–enfance sur http://www.e-enfance.org/
LW
Bien entendu, communiquer à travers les plateformes « réseaux sociaux », c’est exposer nos enfants à des risques potentiels. Mais rien à faire, il faut tout simplement que tous les parents préservent ses enfants.
Depuis l’arrivée de cette pandémie du coronavirus, il reste difficile d’interdire les enfants moins de 13 ans en ce qui concerne les plateformes de réseaux sociaux à cause du système de cours en ligne. Merci.
Pour ma part, c’est sans équivoque « les réseaux sociaux est lié à danger ». Si on souhaite faire des progrès, il serait judicieux de créer une plateforme spécialisée pour eux. Et il n’y a qu’eux qui les utilisent, sous l’œil vigilant des professeurs et parents bien évidemment.