Quel juriste n’a pas rêvé d’avoir l’ensemble de ses codes juridiques dans sa poche ? Le rêve est aujourd’hui devenu réalité avec l’application Mon Code Juridique (MCJ). Baptiste Lefèvre, qui est à l’origine de ce projet, a eu la gentillesse de m’accorder une interview.
1/ Bonjour, Baptiste Lefèvre, pouvez-vous vous présenter ?
Bonjour LexWeb, je m’appelle Baptiste Lefèvre, je suis le co-fondateur de la société Mon Code Juridique. Depuis 2012, avec mon associé Pierre-Louis Vigne, nous éditons des applications juridiques pour smartphones et tablettes.
2/ En quoi consiste l’application “Mon Code Juridique” ?
Notre nouvelle application « MCJ » disponible sur iPhone, iPad et bientôt Android, consiste à intégrer plus de contenu mais de manière plus ingénieuse et ainsi faciliter le quotidien de milliers d’étudiants et de professionnels.
Ainsi dans une seule application gratuite vous pourrez consulter plus de 20 codes, un lexique juridique, le bloc de constitutionnalité ainsi qu’un flux d’actualité totalement dédié aux questions juridiques.
De plus d’ici quelques semaines (1er juillet 2014), la jurisprudence sera totalement intégrée à l’application !
Pour télécharger « MCJ » c’est ici : https://itunes.apple.com/fr/app/id844096048
3/ Vous avez gagné des concours. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Effectivement nous avons participé au premier concours 101 Projets organisé par Marc Simoncini, Xavier Niel et Jacques-Antoine Grajon. Sur les milliers de candidats, nous avons la chance de faire partie des entreprises soutenues humainement et financièrement.
Nous sommes aussi très fiers de faire partie des 4 entreprises gagnantes du concours Petit Poucet, structure qui depuis plus de 12 ans aide les entreprises de croissance au quotidien. Nous allons d’ailleurs intégrer l’écosystème dans quelques jours.
Il ne s’agit pas pour nous d’une finalité mais de permettre à Mon Code Juridique de se développer dans les meilleures conditions possbiles auprès de spécialistes dans divers domaines. Toutes les personnes que nous pouvons rencontrer nous enrichissent de leur savoir.
4/ Vous avez choisi de laisser votre application gratuite à l’heure où la majorité sont payantes. Pourquoi ce choix ?
Effectivement l’application « MCJ » est gratuite, nous avons fait le choix audacieux et innovant de mettre en place un système de quotas mensuels d’utilisation.
Une fois leurs quotas mensuels épuisés, les utilisateurs peuvent soit souscrire à un abonnement Premium qui leur garantit un accès illimité ou soit attendre le mois d’après et profiter à nouveau des quotas remis à 0.
Nous avons mis en place ce système pour permettre à tous les utilisateurs de notre application « MCJ » de pouvoir profiter gratuitement de nos services en fonction de leurs besoins au quotidien.
Cela a été un réel défi technique d’adapter ce système au monde juridique.
5/ Quand avez-vous lancé l’application et quels sont les premiers résultats ?
L’application « MCJ » a été lancée officiellement à la mi-mai, remplaçant définitivement nos deux premières applications à partir du 31 juillet 2014.
Les premiers résultats sont au-dessus de nos espérances, malgré le fait que l’application ait été lancée dans une période creuse (fin des partiels, début des stages/vacances pour certains). Nous avons dû multiplier considérablement nos ressources (serveurs / infrastructures techniques) afin de gérer de manière parfaite et optimale l’accès à « MCJ ».
Nous mettons à jour régulièrement l’application en fonction des retours de nos utilisateurs. Nous sommes à leur écoute au quotidien. Toutes les remarques peuvent nous être envoyées à contact@mcj.fr
La jurisprudence est très attendue par notre communauté, nous avons hâte de montrer notre travail.
6/ Pensez-vous qu’un jour votre application remplacera les Codes papier dans les universités et cabinets d’avocats ?
Nous l’espérons, et nous travaillons pour.
L’avenir est au numérique mais surtout à la mobilité, les outils que nous mettons en place progressivement permettent de travailler mieux et surtout de manière beaucoup plus efficace. Nous avons réuni tous les outils de travail nécessaires dans un seul écosystème. Les étudiants et les avocats gagnent ainsi un temps précieux dans leur quotidien.
De plus notre structure permet le déploiement au sein des facultés et des cabinets d’avocats sans frais de mise en service ni coût supplémentaire.
Merci Baptiste Lefèvre pour cette interview.
LW
Oui, il a raison ce qui était une rupture physique devient davantage une continuité numérique. Et si on veut développer notre carrière, il faut trouver un truc pour attirer les gens numériquement. Merci pour le partage d’expérience.